D’ici rien ne parle rien ne bouge arrêt sur écran vivant

Isolée et vaincue sans doute aliénée pas même un battement

J’aimerais qu’on me ramène je ne reconnais plus les gens

Seule tout au fond de ma haine la peine est mon dernier amant


Il faudrait que je me lève respire et marche vers l’avant

Bâtisse à nouveau la grève enterrée par mes sables mouvants

Et me souvenir de celle qui n’existe plus vraiment

Redevenir la rebelle et la bête vaincue par l’enfant


J’y crois encore

On est vivant tant qu’on est fort

On a la foi tant qu’on s’endort

La rage au ventre

J’y crois encore

A tout jamais jusqu’à la mort

Le silence a eu tort

J’y crois encore


Et que l’espace où j’en crève devienne un autre néant

Quand le ciel dévoilé soulève en moi l’âme et l’émoi d’un géant

Me retourner sans un geste le passé m’en passer vraiment

Cracher sur tout ce/ceux qui blesse(nt) ramener le futur au présent


J’y crois encore

On est vivant tant qu’on est fort

On a la foi tant qu’on s’endort

La rage au ventre

J’y crois encore

A tout jamais jusqu’à la mort

Le silence a eu tort

J’y crois encore


J'y crois encore

A tout jamais encore plus fort

Le silence a eu tort

J'y crois encore

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